Le jeudi 12 mars restera gravé dans les mémoires comme une journée noire pour les marchés financiers mondiaux, qui ont subi une chute vertigineuse en raison de la fermeture des frontières américaines aux Européens à cause de la progression rapide du COVID-19. Retour sur ce jour noir pour les bourses mondiales.
Une décision de Donald Trump impacte les marchés
L’annonce faite par le président des États-Unis, Donald Trump, le mercredi 11 mars, de fermer ses frontières aux ressortissants européens à partir de samedi, a plongé les marchés boursiers mondiaux dans un état de panique.
“C’est très puissant, cela a conduit les indices à perdre un tiers de leur valeur et précipite effectivement les marchés financiers dans une période d’incertitude très élevée“, explique François Chaulet de Montségur Finance.
- Les marchés européens enregistrent des baisses historiques : La Bourse de Paris a connu sa plus grande baisse jamais enregistrée, soit 12,28%.
- Wall Street s’effondre : Le Dow Jones a également vécu sa pire journée depuis le krach boursier d’octobre 1987 avec une diminution de près de 10%.
Il était très compliqué pour les traders et investisseurs d’anticiper cet impact. Malgré tout, beaucoup ont appris ce jour-là. Immediate Vortex, par exemple, a désormais la capacité d’anticiper l’impact que peuvent avoir ce type de décisions sur les marchés financiers.
L’intervention de la Banque centrale européenne
Face à cette situation alarmante, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé qu’elle maintiendrait ses taux d’intérêt inchangés, contrairement à ses homologues américains et britanniques qui ont opté pour des baisses de taux quelques jours plus tôt.
La BCE a mis en place un programme de prêts pour soutenir les PME les plus touchées par l’épidémie de coronavirus et prévoit d’acheter 120 milliards d’euros supplémentaires de dette publique et privée d’ici la fin de l’année.
Les annonces de la BCE n’ont pas été bien reçues par les marchés européens. La Bourse de Paris a connu sa plus grosse chute de l’histoire, tout comme le marché italien qui a également enregistré une baisse historique jeudi.
L’économie mondiale à l’arrêt face au COVID
L’impact du coronavirus sur les marchés financiers mondiaux est sans précédent et soulève de nombreuses inquiétudes quant à l’avenir économique des pays touchés.
Avec la fermeture des frontières américaines aux Européens et la progression rapide du virus dans le monde entier, les gouvernements ont pris des mesures drastiques pour tenter de stabiliser leurs marchés et soutenir leurs PME. De nombreux secteurs ont été touchés :
- Les secteurs affectés : Le secteur du tourisme, l’aérien, le pétrole et les chaînes d’approvisionnement des biens de consommation en sont les premières victimes.
- Les répercussions sur l’emploi : De nombreuses PME font face à des difficultés qui pourraient mener à des suppressions d’emplois ou même au dépôt de bilan.
Le rôle crucial des gouvernements et des institutions
La pandémie de coronavirus a provoqué des perturbations importantes sur les marchés financiers mondiaux. Les gouvernements et les institutions financières ont joué un rôle déterminant dans la stabilisation des marchés financiers, confrontés à une incertitude sans précédent.
Les banques centrales, en tête de file, ont injecté des liquidités massives dans l’économie, facilitant ainsi l’accès au crédit pour les entreprises et les particuliers. Cette démarche a été cruciale pour maintenir la circulation de l’argent et éviter un gel du crédit. Parallèlement, la baisse des taux d’intérêt a stimulé l’emprunt et l’investissement, des leviers clés pour soutenir l’activité économique en période de ralentissement.