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La subtilité du futur et du conditionnel en français
La langue française, par sa richesse et sa variabilité, peut parfois prêter à confusion, surtout en ce qui concerne la conjugaison. Parmi ces difficultés, la distinction entre le futur et le conditionnel est un point délicat. Face aux phrases « Il fermera la porte » et « Il fermerait la porte », comment être sûr de choisir la bonne formulation ?
Le futur : une action certaine
D’abord, « Il fermera la porte » est au futur simple. Il s’emploie pour indiquer une action qui se produira plus tard, un fait certain dans le futur. Par exemple : « Après avoir fini son travail, il fermera la porte ». Aussi, on peut l’utiliser pour une promesse ou une prédiction, tel que dans cette phrase : « Soyez tranquille, il fermera la porte avant de partir ».
Le conditionnel : une action éventuelle
En revanche, « Il fermerait la porte » est au conditionnel présent. Le conditionnel exprime une action possible, incertaine ou éventuelle. Prenons un exemple : « S’il faisait moins de bruit, il fermerait la porte ». Ici, l’action de fermer la porte n’est pas un fait avéré, mais une éventualité. De même, dans la phrase « Si vous lui demandiez, il fermerait la porte », le conditionnel présente une action qui pourrait se réaliser si la condition est remplie.
Comment savoir lequel utiliser ?
Pour savoir si l’on doit employer le futur ou le conditionnel, tout dépend du contexte et de ce que l’on souhaite exprimer : un fait certain ou une possibilité. Si le locuteur expose une réalité future ou fait un engagement, il convient d’employer le futur. En revanche, si l’orateur présente une hypothèse ou une éventualité, le conditionnel est de rigueur.
Le futur pour quelque chose de certain
Supposez par exemple que l’on vous dit : « Après la réunion, Marc fermera la porte ». Ici, il y a une certitude que l’action se produira dans le futur, donc on emploie le futur simple. De même pour : « Je suis sûr, il fermera la porte quand il sortira ».
Le conditionnel pour une éventualité
Maintenant, imaginons que l’on vous dit : « Si j’étais à sa place, je fermerais la porte ». Dans ce cas, on hypohtèse une action passée, donc on utilise le conditionnel. De même pour : « Selon le voisin, il fermerait la porte s’il avait la clé ».
La langue française est complexe, mais sa maîtrise peut être acquise avec de la pratique. Entraînez-vous à distinguer le futur du conditionnel, cela vous aidera à exprimer plus précisément ce que vous avez en tête.
Exercice pratique
Maintenant que vous avez compris la différence entre le futur et le conditionnel, pourquoi ne pas mettre en pratique vos connaissances ? Ecrivez la suite de la phrase suivante en utilisant le bon temps :
1) S’il avait le courage, il … (confronter) ses peurs.
2) Demain, sans faute, il … (remplir) le formulaire.
Corrigé de l’exercice
1) S’il avait le courage, il confronterait ses peurs. Cette phrase exprime une hypothèse donc on utilise le conditionnel « confronterait ».
2) Demain, sans faute, il remplira le formulaire. Ici, la phrase exprime un fait certain à venir donc on utilise le futur « remplira ».
Ainsi, que ce soit « il fermera la porte » ou « il fermerait la porte », les deux sont corrects mais ils ne s’emploient pas dans les mêmes conditions. Le choix entre l’un ou l’autre dépend du contexte de la phrase et du temps exprimé.
