Le temps passé sur les écrans est de plus en plus important. En période de confinement, cette habitude a même mené à booster de nouvelles pratiques. Entre shopping en ligne en hausse et heures passées sur les plateformes de streaming, les géants du net peuvent tracer de nombreuses activités. Pour protéger son profil virtuel, comment faire ?
Le VPN, meilleure façon de protéger ses données
L’atout premier de ces ressources reste avant tout de protéger les informations confidentielles mises en ligne. Les utilisateurs les apprécient particulièrement pour éviter tout le tracking que peuvent mettre en place les sites publicitaires. Cela empêche de voir son activité en ligne observée et suivie, ce que pratiquent les annonceurs pour afficher des publicités personnalisées.
Si une nouvelle législation donne l’autorisation de refuser les personnalisations des pubs en ligne, la suspicion publique demeure. Recourir à un VPN permet ainsi de garantir le total anonymat de ses activités en ligne. En effet, avec la majorité des VPN sur le marché, le fournisseur d’internet comme les sites publicitaires ne peuvent pas tracer les sites consultés.
De même, les applications de sécurité en ligne ne conservent généralement aucun cahier d’activité. Pour certains utilisateurs, par exemple, c’est un moyen d’acheter certains produits autour desquels ils souhaitent conserver une certaine discrétion. Par exemple, les jardiniers à la recherche de graines de chanvre peuvent cumuler l’anonymat garanti par les sites d’achat et celui de leur VPN.
Bien que l’achat de graine pour collection soit autorisé, le client peut apprécier l’anonymat renforcé de son passage sur le site grâce à son VPN. En effet, la discrétion est souvent le mot d’ordre des boutiques en ligne. De nos jours, il est par exemple possible de trouver des graines pour culture intérieure et extérieure sur certains sites comparatifs de graines de cannabis.
Des législations sur les comportements en ligne dépassées
L’explosion de ressources pour protéger son alias virtuel est d’abord née des nombreuses législations autour des comportements en ligne. Pour protéger les droits des oeuvres et leur circulation, notamment, le gouvernement français développe en 2009 la loi Hadopi. Censée tracer les téléchargements illégaux, entre autres, les députés de la France Insoumise insistent : elle est dépassée.
Dernièrement, le Sénat s’applique alors à définir une nouvelle règlementation autour de la communication et du numérique. L’ARCOM, nouvel organisme, mettra par exemple en place une liste noire des sites contrefaisants et sites miroirs. Avec les changements autour des législations, les outils de protection virtuelle devront probablement s’adapter également.
L’objectif étant de contenir les sites de streaming illégaux ou les activités illégales en ligne, certains VPN utilisés à ces fins pourraient être fragilisés. Toutefois, à ce jour, installer un VPN sur ses écrans demeure la principale manière de conserver son anonymat virtuel.
Comment bien choisir son offre de VPN ?
Des dizaines de sites et d’applications existent afin de protéger la confidentialité de ses informations. Faire son choix dépendra de ses activités et de ses priorités. Pour certains, le nombre de serveurs accessibles aura son importance. Il faut alors comparer les serveurs disponibles. Pour d’autres, c’est le nombre d’appareils connectés simultanément qui fera la différence. Certains gros VPN sur le marché proposent un nombre illimité d’écrans protégés, l’idéal pour une famille nombreuse. Avant de faire son choix, il faut aussi penser à vérifier la compatibilité de ses appareils avec le VPN sélectionné.
Le client peut aussi se tourner vers un outil qui permet également de passer outre le cap placé par les fournisseurs d’accès sur la vitesse de leur bande passante. Son expérience streaming se trouve alors facilitée, avec un débit plus puissant pour une fluidité en ligne assurée. Comme pour tout achat, c’est en choisissant le système le plus adapté à ses besoins que le client protègera au mieux ses données.