Introduction à la nuance entre “Je ferai” et “Je ferais”
Se retrouver face à l’ultime décision de choisir entre “Je ferai” et “Je ferais” peut susciter des interrogations légitimes. Cette incertitude vient du fait que ces deux formes sont audiblement indistinctes lors des échanges oraux. Cependant, leur emploi incorrect dans la rédaction de textes écrits peut trahir une maîtrise approximative de la langue française. Rassurez-vous, vous avez frappé à la bonne porte. Nous disposerons le couvert de la clarté pour traiter cette question.
Des notions essentielles de conjugaison
C’est ici que les notions de temps se révèlent indispensables. Compréhensible pour certains, mais souvent déroutant pour d’autres, l’apprentissage des temps verbaux requiert une attention soutenue. “Je ferai” est une esquisse du futur simple tandis que “Je ferais” est une illustration du conditionnel présent. Pour l’appréhender aisément, imaginons que le futur simple est un promis solennel alors que le conditionnel est un vœu exprimé.
Le futur simple: “Je ferai”
Pour rappel, le futur simple véhicule l’assurance d’une action qui se tiendra inévitablement dans le futur. Exemples :
– “Je ferai mes devoirs avant le dîner.”
– “Ils feront leur maximum pour arriver à l’heure.”
Dans ces exemples, l’action envisagée est considérée comme certaine. Ces deux sujets sont convaincus qu’ils accompliront les actions qu’ils énoncent.
Le conditionnel présent: “Je ferais”
Revenons au conditionnel présent. Le conditionnel est la marque d’une action hypothétique, souvent soumise à une condition. On l’emploie aussi pour exprimer un souhait ou faire preuve de politesse. Exemples :
– “Je ferais mes devoirs si j’avais mon livre.”
– “Il ferait mieux de s’excuser.”
Dans ces exemples, il est clair que l’action a moins de certitude. Le sujet n’est pas certain de pouvoir accomplir l’action.
Les usages courants de “Je ferai” et “Je ferais”
L’usage courant de ces deux formes est généralement bien respecté dans la langue française. Notez cependant que le conditionnel est souvent préféré pour exprimer la politesse ou l’évitement d’une affirmation trop catégorique dans certaines situations :
– “Je ferais ce que je peux” plutôt que “Je ferai ce que je peux”
– “Vous feriez mieux de partir” plutôt que “Vous feriez mieux de partir”
Ces nuances sont subtiles mais essentielles dans le maniement quotidien de notre langage.
Pour appréhender et maîtriser l’usage de ces deux formes, prenons le temps d’établir des exemples et des situations dans lesquelles leur usage est le plus courant. Ainsi, vous serez à même de les utiliser correctement.
Pour aller plus loin: tentons un exercice
Maintenant que nous avons scindé et exploré ces deux formes, mettons nos connaissances à l’épreuve en tentant un exercice. Vous serez amené à compléter les phrases suivantes avec “Je ferai” ou “Je ferais”.
1) “Si j’avais assez d’argent, _____ un voyage autour du monde.”
2) “Ne t’inquiète pas, _____ le nécessaire.”
3) “_____ du bénévolat si j’avais plus de temps libre.”
4) “_____ attention la prochaine fois.”
Voici la correction de l’exercice :
1) “Si j’avais assez d’argent, je ferais un voyage autour du monde.”
2) “Ne t’inquiète pas, je ferai le nécessaire.”
3) “Je ferais du bénévolat si j’avais plus de temps libre.”
4) “Je ferai attention la prochaine fois.”
Sachons conclure qu’un bon maniement de nos modes verbaux est essentiel à une expression écrite correcte et nuancée. Maintenant, “je ferai” et “je ferais” ne seront plus jamais confondus. Poursuivez ainsi la pratique pour consolider votre compréhension.