Sommaire
Introduction
Chers lecteurs, languistes en herbe, plongeons aujourd’hui dans un questionnement complexe et délicat des nuances de la langue française : « Pour faire suite à notre discussion » ou « Pour faire suivre à notre discussion » ? Derrière ces formulations se cache un enjeu crucial de conjugaison, de sémantique et d’usage courant qui peut parfois laisser perplexe. Nul besoin de paniquer, prenons le temps de défricher ensemble ces mystères!
Quelle est la véritable formulation ?
Commençons par trancher le dilemme. Si l’on se réfère aux règles de la grammaire française, la formulation correcte est : « Pour faire suite à notre discussion« .
Examinons-le ainsi : « Suite à notre discussion, j’ai décidé de prendre des mesures » ou « Je vous écris cette lettre pour faire suite à notre conversation d’hier ». Il est clair ici que l’action précède le propos, dans ce cas, une discussion.
En revanche, la formulation « Pour faire suivre à notre discussion » est incorrecte. Cette forme n’est ni usuelle ni grammaticalement correcte en français. Un exemple incorrect serait : « Pour faire suivre à notre discussion, j’ai décidé de prendre des mesures ».
Faisons-nous face à une règle de conjugaison ?
Pas vraiment. Ce n’est pas tant une question de conjugaison que de sémantique et de syntaxe. La première phrase : « Pour faire suite à notre discussion » est formulée correctement, en termes grammaticaux et sémantiques. En effet, le verbe « faire » est suivi d’un complément d’objet direct, qui est « suite ». Le complément du complément, c’est « à notre discussion ».
En revanche, dans la seconde formulation : « Pour faire suivre à notre discussion », le problème vient du fait que le verbe « faire » est suivi par « suivre », qui nécessite normalement un complément d’objet direct. Mais dans ce cas, il n’y en a pas. On ne peut pas « faire suivre à » quelque chose.
Quand et Comment utiliser « Pour faire suite à notre discussion » ?
La phrase « Pour faire suite à notre discussion » est largement utilisée dans le langage commercial et professionnel, notamment dans les correspondances écrites, pour faire référence à une conversation précédente.
Exemple d’utilisation : « Pour faire suite à notre discussion de la semaine dernière, j’ai fait des recherches et voici ce que j’ai trouvé ». Ou bien : « Pour faire suite à notre discussion, je vous envoie la documentation nécessaire comme promis ».
Elle est donc essentiellement utilisée pour établir un lien avec un sujet ou un problème dont vous avez parlé précédemment avec la personne à qui vous vous adressez. C’est une expression très utile pour conserver le fil conducteur d’une conversation ou d’un échange, et pour éviter toute confusion possible.
Voilà, chers lecteurs! On a maintenant fait la lumière sur cette délicate question de sémantique et de grammaire. N’oubliez pas que l’apprentissage est un voyage constant, et que chaque détail est un pas de plus vers la maîtrise de la langue française. Bon courage dans votre quête de connaissance!
