En France, pendant les confinements, la crise sanitaire liée à la Covid-19 n’a pas permis aux Français de se rendre dans les bar-PMU pour s’adonner aux paris sportifs. À l’inverse, ce sont les bookmakers qui se sont frotté les mains en voyant le nombre de nouveaux inscrits chaque jour.
2020, une année record pour les bookmakers
La loi relative à l’ouverture à la concurrence des jeux en ligne, promulguée en 2010, a permis à de nombreux parieurs français de miser sur des événements depuis chez eux. Depuis plus de dix ans, jamais les bookmakers n’ont connu une aussi belle année que celle de 2020.
Avec des chiffres boostés par les restrictions de déplacements, l’Autorité nationale des jeux (ANJ) a dévoilé le chiffre d’affaires du secteur du jeu ligne. Correspondant aux mises totales des parieurs, le chiffre d’affaires du secteur en 2020 s’élève à 5,35 milliards d’euros. En trois ans, le volume total des mises en ligne a été multiplié par 2,5.
De plus, 4,9 millions de comptes parieurs ont été actifs au moins une fois et 717 000 nouveaux comptes français ont été créés en 2020. Avec cet engouement autour des paris en ligne, les sites comparatifs de bookmakers permettent de détailler les bonus de dépôt, les cotes et la qualité des applications pour trouver, par exemple, le meilleur site de paris sportifs.
En France, il y a 17 opérateurs de paris sportifs qui sont approuvés par l’ANJ en 2021. Depuis l’ouverture à la concurrence des jeux en ligne, ce ne sont pas moins de 12 sites de paris sportifs qui ont arrêté leurs activités.
Parier en ligne, mais sur quoi ?
Parmi les sports qui génèrent le plus de mises, le football rafle toutes les attentions des parieurs. Le foot, à lui seul, représente plus de la moitié (54 %) du volume total des mises en France avec près de 2,75 milliards d’euros en 2019. Cette folie de mises sportives autour du football n’est pas près de décroître.
Selon le sondage d’Harris Interactive pour l’ANJ, près de la moitié des Français déclarent vouloir suivre l’Euro 2021 et un tiers avouent avoir envie de parier sur la compétition. Au total, l’étude évalue entre 400 et 600 millions d’euros de mises en France lors de l’Euro. Ensuite, c’est le tennis qui est prisé par les parieurs.
Les amateurs de terre battue et de balles jaunes représentaient 1,15 milliard d’euros de mises au total en 2019. Le basket, en troisième sport favori des parieurs, notamment grâce à la portée mondiale de la NBA aux États-Unis, pesait 596 millions d’euros en 2019.
Bien évidemment, il est possible de miser sur la plupart des événements sportifs plus ou moins médiatisés, que ce soit sur les Jeux olympiques, la Formule 1 ou encore le football américain. Même les sports peu communs sont mis en avant sur les plateformes de paris comme le billard, le football australien, le curling et biens d’autres disciplines.
Des mises insolites
Dans d’autres pays, comme en Angleterre, les bookmakers sortent parfois du domaine sportif pour proposer des paris atypiques. Après l’annonce de l’arrivée d’un bébé royal du Prince Harry et de sa femme Meghan Markle, les sites de paris ont affolé les Anglais.
Des millions de livres sterling ont été joués pour prédire la date de l’accouchement, le sexe, le prénom, et même la couleur des yeux de ce dernier. Ce phénomène n’est pas encore présent chez les bookmakers français. Ces éléments permettent de se rendre compte du marché exponentiel que représente le monde du pari sportif.
Les bookmakers français misent de plus en plus sur la qualité de leurs services et cherchent constamment à s’améliorer pour proposer une expérience utilisateur des plus agréables. Il est donc très difficile de désigner le site de paris sportifs préféré des Français. Comme il est courant de dire que les goûts et les couleurs sont propres à chacun.