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Dire non à l’erreur : Les joyeuses complexités du français !
Vous avez certainement entendu parler de cette phrase mythique : « Le français, cette langue si difficile à maîtriser ! » : et ce n’est pas tout à fait faux. En effet, notre chère langue regorge de règles, de conjugaisons, de temps différents, qui demandent une certaine rigueur et de nombreux apprentissages. Ce constat ne doit cependant pas nous effrayer, car une fois que l’on a assimilé les bases, tout semble beaucoup plus simple ! Alors plongeons ensemble dans cette belle aventure.
Décortication des règles de grammaire
L’un des piliers fondamentaux du français, ce sont les règles de grammaire qui, certes, peuvent paraître ardues, mais qui sont essentielles à la bonne construction de nos phrases.
La concordance des temps
La concordance des temps est une notion centrale en grammaire française. En termes simples, cela signifie que le verbe principal d’une proposition subordonnée doit correspondre au temps du verbe de la proposition principale. Par exemple, si le verbe de la principale est au passé, le verbe de la subordonnée doit également l’être. « Quand je suis arrivé, ils avaient déjà mangé » est ainsi correct tandis que « Quand je suis arrivé, ils mangent » est incorrect.
Le genre et le nombre
Les articles, les adjectifs et les noms doivent se plier à la règle du genre et du nombre. En français, un nom peut être masculin ou féminin, singulier ou pluriel. L’article ou l’adjectif qui l’accompagne doit donc s’accorder : on dira ainsi « une belle maison » et non « un beau maison ». De même, au pluriel, on aura « de belles maisons » et non « de beau maison ».
Conjugaison des verbes, gare aux pièges !
Autre domaine où le français peut se montrer délicat : la conjugaison des verbes. Infini, conditionnel, imparfait… Ces termes ne vous parlent pas ? Pas de panique ! Voici deux règles de base à retenir :
Les verbes du premier groupe
Les verbes du premier groupe se terminent en « er » à l’infinitif (sauf le verbe « aller ») et se conjuguent tous de la même façon. Pour les conjuguer à l’imparfait, on prend la racine du verbe (c’est-à-dire le verbe sans « er ») et on ajoute les terminaisons suivantes : -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient. Par exemple, pour le verbe « parler », on obtient « je parlais », « tu parlais », « il parlait », « nous parlions », « vous parliez », « ils parlaient ».
Les verbes du deuxième groupe
Les verbes du deuxième groupe se terminent en « ir » à l’infinitif et présentent au présent la terminaison « is, is, it, issons, issez, issent ». Par exemple, pour le verbe « finir », on obtient « je finis », « tu finis », « il finit », « nous finissons », « vous finissez », « ils finissent ».
Ainsi, avec ces bases, écrire en français correct devient bien moins effrayant. Comme toute chose, cela requiert un apprentissage, un peu de patience et beaucoup de pratique. Mais la satisfaction procurée par la maîtrise de notre belle langue en vaut la chandelle !
Un petit cas pratique
Pour vérifier ce que vous avez retenu, voici un petit exercice : complétez les phrases suivantes en choisissant la bonne forme du verbe entre parenthèses :
- Quand je suis arrivé, tu … déjà (partir).
- J’aimerais que tu … plus souvent (venir).
- Si j’… riche, je voyagerais autour du monde (être).
Voici les réponses : étais parti(e), viennes, étais. Si vous avez tout bon, félicitations ! Sinon, ne vous inquiétez pas : le français est un long apprentissage.